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Les élèves font leur histoire (de la danse)
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23 décembre 2013

Devoir sur "Le sacre du printemps", pour le 22 janvier

Sacre-1Devoir à rendre pour le mercredi 22 janvier au plus tard ! Vous pouvez poster votre devoir sous la forme de "commentaire", en indiquant bien votre nom ! Sacre-4

Angelin Preljocaj qui a fait sa version du Sacre du printemps, en 2001, a, dit-il, longtemps hésité avant de se jeter à l'eau. Il a expliqué que "la particularité du Sacre, est de révéler l'intime de chaque chorégraphe qui s'y confronte".

A partir de cette citation, je vous invite à préciser en quoi le Sacre du Printemps est une oeuvre chorégraphique majeure du 20° siècle et constitue, encore aujourd'hui, un monument de l'art chorégraphique.

   Sacre          Sacre-3

Bon Noel à tous !

 

 

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T
Parmi les chorégraphies, le sacre du printemps de Nijinsky crée en 1913 est une oeuvre majeure car innovatrice du 20ème siècle.Appuyée par la musique de Stravinsky qui allie un caractère tribal à une complexité rythmique faisant penser à la valeur ajoutée et des dissonances typiques de la musique contemporaine, cette pièce fait scandale car incomprise par son caractère futuriste. On voit pour la première fois des danseurs classiques avoir des positions en-dedans,des réceptions de sauts percussives.Bref une gestuelle qui coupe court au ballet classique romantique. Beaucoup de chorégraphes s'approprient,revisitent le thème du sacre du printemps car il donne une vision philosophique subjective sur les thèmes de la vie, du rapport de l'homme à un groupe et son rapport au cosmos.Ce thème permet de créer des chorégraphies diverses aucun sacre ne se ressemble.De plus la musique de Stravinsky est tellement riche que le rapport musique-danse est extêmement variable d'un chorégraphe à l'autre.Il exprime la sensibilité unique de chacun par rapport à cette musique. Parmi les verdsions célèbres ont peut citer celle de Nijinsky bien sûr mais aussi Béjart,Baush,Massine,Prejlocaj,Saarinen. Pour finir on peut même dire que ce thème permet au spectateur d'être séduit par l'originalité et la gestuelle d'un chorégraphe,Béjart a été célébre à cause de sa version du sacre du printemps.
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T
Parmi les chorégraphies, le sacre du printemps de Nijinsky crée en 1913 est une oeuvre majeure car innovatrice du 20ème siècle.Appuyée par la musique de Stravinsky qui allie un caractère tribal à une complexité rythmique faisant penser à la valeur ajoutée et des dissonances typiques de la musique contemporaine, cette pièce fait scandale car incomprise par son caractère futuriste. On voit pour la première fois des danseurs classiques avoir des positions en-dedans,des réceptions de sauts percussives.Bref une gestuelle qui coupe court au ballet classique romantique. Beaucoup de chorégraphes s'approprient,revisitent le thème du sacre du printemps car il donne une vision philosophique subjective sur les thèmes de la vie, du rapport de l'homme à un groupe et son rapport au cosmos.Ce thème permet de créer des chorégraphies diverses aucun sacre ne se ressemble.De plus la musique de Stravinsky est tellement riche que le rapport musique-danse est extêmement variable d'un chorégraphe à l'autre.Il exprime la sensibilité unique de chacun par rapport à cette musique. Parmi les verdsions célèbres ont peut citer celle de Nijinsky bien sûr mais aussi Béjart,Baush,Massine,Prejlocaj,Saarinen. Pour finir on peut même dire que ce thème permet au spectateur d'être séduit par l'originalité et la gestuelle d'un chorégraphe,Béjart a été célébre à cause de sa version du sacre du printemps.
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T
Parmi les chorégraphies, le sacre du printemps de Nijinsky crée en 1913 est une oeuvre majeure car innovatrice du 20ème siècle.Appuyée par la musique de Stravinsky qui allie un caractère tribal à une complexité rythmique faisant penser à la valeur ajoutée et des dissonances typiques de la musique contemporaine, cette pièce fait scandale car incomprise par son caractère futuriste. On voit pour la première fois des danseurs classiques avoir des positions en-dedans,des réceptions de sauts percussives.Bref une gestuelle qui coupe court au ballet classique romantique. Beaucoup de chorégraphes s'approprient,revisitent le thème du sacre du printemps car il donne une vision philosophique subjective sur les thèmes de la vie, du rapport de l'homme à un groupe et son rapport au cosmos.Ce thème permet de créer des chorégraphies diverses aucun sacre ne se ressemble.De plus la musique de Stravinsky est tellement riche que le rapport musique-danse est extêmement variable d'un chorégraphe à l'autre.Il exprime la sensibilité unique de chacun par rapport à cette musique. Parmi les verdsions célèbres ont peut citer celle de Nijinsky bien sûr mais aussi Béjart,Baush,Massine,Prejlocaj,Saarinen. Pour finir on peut même dire que ce thème permet au spectateur d'être séduit par l'originalité et la gestuelle d'un chorégraphe,Béjart a été célébre à cause de sa version du sacre du printemps.
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C
Depuis plus de 80 ans, le rituel sauvage du Sacre du Printemps hante l’imagination des chorégraphes. Les rythmes telluriques et la violence primitive de la partition de Stravinsky, comme le thème de l’Elue sacrifiée pour que renaisse le printemps, symbole de vie et de fertilité, ont enflammé l’imagination d’une quantité incroyable de créateurs, depuis la mythique version originale de Vaslav Nijinski en 1913 pour les Ballets russes de Diaghilev. En effet, depuis 1913, il y a eu 250 versions du Sacre du Printemps. <br /> <br /> <br /> <br /> Cette création de 1913, sur les rythmes sauvages d’Igor Stavinsky, est complétement affranchies des normes classiques et constituent une révolution dans le domaine de la danse. Pieds parallèles, les danseurs effectuent des sauts de démons, s’abattent sur le plancher de la scène, se roulent par terre, s’enfoncent dans le sol. C’est le scandale : les spectateurs mènent un tel chahut que les danseurs n’arrivent plus à entendre la musique ! Une danse jamais vue vient de naître du chaos.<br /> <br /> Giselle est à l’origine de l’Elue dans le Sacre du Printemps. L’étude comparative de ces 2 ballets nous montre que c’est dans Giselle que Stravinsky trouve le thème central de son Grand Sacrifice (nom donné au projet initial). On retrouve les thèmes de la jeune fille, de la danse jusqu’à l’épuisement et la mort. La structure entière du ballet reproduira rigoureusement celle du ballet de Théophile Gautier : l’opposition entre un premier acte réaliste de joyeuses festivités villageoises, s’achevant avec l’adoration de la terre, et d’un second acte irréel, le long rituel nocturne dramatique des cercles mystérieux des adolescentes, glorification de l’Elue, action rituelle des ancêtres et danse sacrale, transposition exacte de l’épisode des Willis.<br /> <br /> Si l’on examine le scénario du Sacre du Printemps, on y découvre sans peine le décalque quasiment absolu de celui de Giselle. Par exemple, la vieille femme de 300 ans, interrompant les danses des jeunes gens préhistoriques, pour leur enseigner la divination dans la scène des augures printanières, comme la mère de Giselle interrompait la danse insouciante de sa fille par une prédiction funeste.<br /> <br /> <br /> <br /> Plusieurs versions ont été créées notamment par Massine en 1920, Mary Wigman en 1957, Maurice Béjart en 1959, Angelin Preljocaj en 2001, Tero Saarinen, …<br /> <br /> De 1913 à 1959, il n’existe qu’une quinzaine de versions différentes. En 1959, Maurice Béjart donne la version qui deviendra une référence. Classique dans sa structure, moderne dans son vocabulaire, universelle dans son langage, cette chorégraphie rejette tout folklore et tous les artifices du pittoresque pour seulement célébrer l’essentiel : l’union de l’homme et de la femme, du ciel et de la terre. Le succès mondial de Béjart devait inciter un très grand nombre de chorégraphes à donner leur vision personnelle du Sacre du Printemps. Les versions s’enchaînent au rythme de 2 à 3 propositions par an. 26 versions sont proposées entre 1959 et 1975. En 1975, le caractère dramatique de la proposition de Pina Bausch marque les esprits et les inspire.<br /> <br /> On constate, que d’un échec perçu comme tel par les spectateurs en 1913, le Sacre du Printemps est devenu une référence absolue de la culture occidentale. Grâce à des versions chinoise, japonaise et africaine, on constate que les chorégraphes de toutes cultures abordent ce thème, pour ces valeurs mais aussi parce ce qu’il signifie l’affirmation d’une œuvre au regard de l’histoire de la danse.<br /> <br /> Musicalement et chorégraphiquement, ce ballet était véritablement l’amorce du 20ème siècle.<br /> <br /> <br /> <br /> La force créative du printemps est une source d’inspiration toujours renouvelée.
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D
Le Sacre du printemps est accueilli avec réserve lors de sa création à Paris en 1913, mais il est devenu au fil du 20ème siècle une œuvre de référence pour les chorégraphes, qui l'ont souvent revisitée.<br /> <br /> <br /> <br /> Le Sacre du printemps crée par Vaslav Nijinki est une œuvre chorégraphique majeure qui caractérise les Ballets russes avec son format court, 26min, son cadre pittoresque et coloré, et cet élan de fraicheur et de renouveau. Ce ballet représente un grand rite sacral païen avec une assemblée de vieux sages assis en cercle et observant la danse de mort d'une jeune fille, qu'ils sacrifient pour leur rendre propice le dieu du printemps, il est donc composé de deux actes, l'Adoration de la Terre puis le Sacrifice.<br /> <br /> La musique de Stravinsky est l'idée de base. Celle-ci est construite autour de rythmes irréguliers, de timbres instrumentaux inédits ( emploi fréquents de percussion et cuivre ) autour de dissonances très fréquentes et d'autres particularités. La partition qui s'organise autour d'une puissance rythmique créer l'inattendu et la surprise chez le spectateur qui se sent inconfortable.<br /> <br /> Pour la chorégraphie, Nijinski refuse le langage académique, de plus il torture les pieds des danseurs par des poses auxquels ils ne parviennent pas à s'habituer et les mouvements du haut et du bas du corps sont dissociés et suivent une rythmique différente ce qui rajoute de la difficulté aux danseurs. Les mouvements des bras sont très angulaires et il veut des corps distordus et des piétinements pour un enracinement dans le sol qui renforce le rythme, les danseurs sont des . L'organisation de la chorégraphie suit des formations et des déplacements géométriques, Nijinski recherche l'effet de masse et ces mouvements de groupes sont en lien avec les thèmes musicaux. La danse de l'Élu se compose de tournoiements et de sauts frénétiques, ce qui la rend éprouvante et fatiguante, semblable à une épreuve. Les costumes et maquillages sont géométriques, colorés et donc vifs et surprenants.<br /> <br /> Cette chorégraphie est ressentie comme une provocation. En rompant avec le ballet académique, Nijinski montre une nouvelle vision de la danse, qui doit oublier la grâce et l'élégance pour mettre en avant un sens plus profond, un retour aux racines de l'Homme. Il s'agit d'une révélation davantage musicale que chorégraphique, puisque l'histoire a retenu la partition de Stravinsky bien plus que la chorégraphie de Nijinski qui provoque un scandale lors de la première représentation. Mais cette première ouvre la voie à de nombreuses autres créations chorégraphiques sur cette musique.<br /> <br /> <br /> <br /> Se confronter au Sacre n'est pas anodin, en effet cela signifie s'élancer dans le vaste thème du sacrifice et de la communauté et s'inscrire dans l'histoire de la danse par la reprise d'une œuvre majeure. Plus d'une centaine de Sacre du printemps ont vu le jour, tous extrêmement différents mais avec cette pulsation sonore profonde. Chaque Sacre doit traduire en plus du rite sacral païen, les préoccupations propres à chaque chorégraphes.<br /> <br /> Par exemple, en 1959, Maurice Béjart reprend le Sacre où il développe l'union de l'homme et de la femme à travers une danse charnelle, sexuelle et puissante. Puis en 1975, Pina Bausch en fait sa version avec la relation conflictuelle entre les hommes et les femmes où elle expose la fragilité du sein dénudé de l'Élu avec sa robe rouge sang. Et encore Jérôme Bel qui revisite ce ballet en 1995 avec un couple nu éclairé par une ampoule électrique avec une musique ramenée à la voix, le Sacre est chanté à capella de manière volontairement adroite et d'autres chorégraphes comme Tero Saarinen ou Maryse Delente le reprenne également.<br /> <br /> En 2001, Angelin Preljocaj explique que et après avoir longuement hésiter il crée sa version avec tous ses danseurs nus.<br /> <br /> En effet, avec sa grande puissance et son originalité chorégraphique, il est difficile lors d'une reprise, de faire apparaître les intentions profondes de chaque chorégraphes. Chaque artiste à une vison et une perception des choses différentes, il faut donc les mettre en avant d'une manière réfléchie pour que le spectateur puisse voir à travers une recréation, l'intérieur du chorégraphe qui s'y est affronté.<br /> <br /> Jeanne Delévaque.
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