Pour le 13 avril : Devoir sur le programme "Asie"

Dans ce "programme" nous avons abordé la danse en Asie. Vous avez découvert le Buto du Japon, la compagnie Tawaïnaise Legend Lin, les chorégraphes Saburo Teshigawara et Akram Khan, deux immenses figures actuelles de la danse contemporaine internationale.

Quelles sont les trois choses que vous retirez de ce programme ?

Je vous invite à rédiger un texte dans lequel vous décrirez les 3 choses que ce programme vous a permis de découvrir, que ce soit sur la danse en général, sur les oeuvres, artistes et courant que nous avons abordé, ou encore, sur vous-même, votre sensibilité, vos convictions, votre approche en tant que danseur / danseuse. Soyez précis et concis.

Comments

[AnaëlleM]

Lors de ce programme sur le danse en Asie, le chorégraphe Ushio Amagatsu m'a particulièrement touché. Son travail, notamment sur la notion d'utiliser le moins de muscles possibles, est difficile à réaliser et demande énormément de concentration. J'admire cette capacité qu'ont les danseurs à maitriser ce relâchement, cette respiration, cette verticale. Et lorsque l'un d'eux tombe à la renverse, c'est encore plus frappant et impressionnant !



En ce qui concerne Saburo Teshigawara, cette parole d'Elizabeth Coronel m'a beaucoup marqué : " La danse commence à partir du moment où l'on est debout, sur le sol, avec l'air qui nous entoure. " Cette citation est pour moi une très bonne définition de la danse. Avant d'être un mouvement, elle est un ressentie. On danse pour être libre, pour exister. Je dirais même que cette phrase est rapidement devenue ma citation préférée !



Je suis tout à fait d'accord avec l'idée d'Anaëlle sur le Buto. Je pense que pour ces danseurs, le Buto est bien plus qu'une danse, c'est une façon de vivre, un état d'esprit, ils SONT Buto. Le lien entres eux et cette danse est tellement étroit que nous avons eu parfois du mal à apprécier pleinement les extraits vus en cours. Ce fut une découverte totale pour moi puisque je n'avais jamais étudié ni regardé cet art qu'est le Buto.



Anaëlle Mariat

[Servanpanpan]

Dans cette séquence consacrée à l'Asie, je retiendrais tout particulièrement la séance concernant le Buto ; jamais auparavant je n'avais vu une telle "danse". En effet j'ai appris que le Buto est un travail de l'état de corps. Cela demande un travail quotidien pour contrôler sa respiration et sa concentration. Le Buto est une danse qui alterne tension & relâchement, grimace & impassibilité et expérimente la mort & la renaissance. Lorsque j'ai vu pour la première fois du Buto j'ai ressentie de l'incompréhension mais j'ai compris plus tard que cette danse n'est autre qu'un questionnement métaphysique.

Pour ma part cette conception et ce choix de vie adopté par une minorité de danseurs ne peut être qu'enrichissant; mais faut-il déjà comprendre le véritable sens de cette danse. En ce qui concerne Legend Lin, la capacité des danseurs à être d'une extrême lenteur m'a fascinée ! En effet cette lenteur avait un impact directe sur les danseurs : ces derniers bavaient tellement leur corps était au ralenti. De plus chaque gestes étaient précis et mesurés. C'est à ce moment précis que je me suis rendu compte qu'ils utilisaient autant leurs muscles que nous lorsque nous dansons quelque chose de virtuose ! Pour le chorégraphe contemporain Saburo Teshigawara sa danse m'a bluffée et envoûtée. Cette énergie électrique et cette fluidité (tel que l'eau) qu'il transmet à travers ses mouvements est fascinante, d'autant plus qu'aucuns de ses mouvements ne semblent s'arrêter. Ce perpétuel mouvement continue provoque en moi un envoûtement.



Servane

[GagaHamster]

Cette séance sur l’Asie m’a permis de découvrir de nouvelles danses. Je retiens principalement le buto, qui nécessite une forte connexion avec soi même, ce qui est notamment un peu frustrant par l’état dans lequel les personnes sont. On pourrait penser que les danseurs sont en trance voir possédés. C’est la première fois qu’une performance me donne des frissons en moins de 1 minute.

Cependant bien qu’il soit aussi étrange, je préfère le travail de la compagnie Legend Lin, car c’est une danse plus artistique et plus impressionnante. Comme on la vu dans l’extrait où les deux danseurs sont au ralenti, ils doivent avoir beaucoup de force mais surtout une concentration extrême.

En ce qui concerne les deux chorégraphes contemporains, tout d’abord Saburo Teshigawara, comme le dit Anaëlle, possède une danse fluide qui ressemble a de l’eau qui coule sans obstacles et qui ne s’arrête pas. Mais il ne m’a pas vraiment marqué personnellement. Alors que pour ce qui est d’Akhram Khan même si je ne sais pas tout sur lui ou son inspiration chorégraphique, ce qui m’a notamment marquer c’est la musique c'est-à-dire l’utilisation de percussions qui accentue sa danse et ses mouvements.



Gaëlle K

[anaelleP]

Dans cette séquence sur la danse en Asie ,j'ai découvert le buto qui n'est pas une danse pour moi , mais une conception de la vie, qui je pense ne s'apprend pas car elle est tellement decallée du quotidien qu'il faut y être adepte dès le début ou avoir une très grande ouverture d'esprit . Pour ma part j'apprécie le fait de découvrir de nouvelles choses comme le buto et je trouverais comme Anais enrichissant une découverte , cependant cet état physique et cet état d'esprit est bien trop éloigné du mien pour que je puisse vraiment "comprendre" le sens de cette danse . Par contre le travail de la compagnie Legend Lin m'a beaucoup plus intéressé ,dù à ses propos de la sensation d'être suspendu par un fil par à un "nous" supérieur et aussi de suspendre un "nous" inférieur , de couper le fil et de se vider de toute énergie en une fraction de seconde. J'ai d'ailleurs essayé cet exercice pour moi dans un studio la dernière fois et c'est loin d'être une chose facile à faire !

Pour le chorégraphe Saburo Teshigawara ,je compare son travail à de l'eau qui coule sans obstacles ! Il possède une fluidité dans tous ses membres sans jamais d'arrêts ! De plus il dit qu'il faut trouver de l'énergie dans le relachement et c'est un conseil que je n'avais jamais entendu auparavant qui m'a aussi beaucoup fasciné et que je vais essayer de mêttre plus en pratique.

Quand à Akram Khan , je ne le connaissais que de nom mais qu'est ce que j'ai apprécié voir enfin son travail il est époustouflant pour moi ce sont ses œuvres en particuliers que je vais retenir ! Il est un mélange de fluidité mais de force aussi avec ce coté félin magifique ! ( telle une panthère ou un serpent pour ma part ) ;)

Anaëlle P :)

[Anaïs]

Les danses d’Asie se détachent clairement de l’académisme connu au 20ème siècle en Europe. Après son apparition au Japon autour des années 20, la danse classique influence plusieurs artistes asiatiques afin de créer une forme de danse hors du commun donnant des pistes de réflexion pour nous autres, les danseurs intéressés par le rapport entre corps et esprit.



Dans les années 60, le buto fait son apparition au Japon. C’est une recherche de sensation intérieure qui peut conduire à l’abandon du corps tout en faisant travailler l’esprit d’une façon particulièrement fascinante. Les adhérents de ce style proposent des performances scéniques pendant plus de 20 minutes. Ils présentent un état de corps traversé d’énergie et d’expression. Ils s’interrogent sur la vie et la mort et un grand questionnement métaphysique se fait.



En parallèle, Madame Nin créer une chorégraphie où les flux vitaux du corps vont plus vite que le mouvement lui-même et que l’esprit du danseur.



Ces formes de danse sont pour moi une recherche de langage intérieur propre à chaque individu. Ce style de danse permet une découverte d’état de corps autre que celui qu’on a quotidiennement.

Etant danseuse classique, ces danses asiatiques me donne pas des frissons mais une découverte pourrais toujours m’intéresser.



Anaïs :)