Devoir à rendre pour le 13 Février 2019

Qu'est-ce que cette exploration des danses urbaines, depuis la naissance du Hip Hop jusqu'au Jumpstyle, vous a permis de découvrir sur la danse, et qui résonne particulièrement pour vous en tant que danseur / danseuse ?

Comments

[Emma]

On peut dire qu'en terme de connaissances sur les danses urbaines je suis partie de rien. J'ai donc été surprise de voir qu'il existait autant de styles différents et je me suis rendue compte que tout était lié. De la naissance du hip hop au jumpstyle pleins de danses sont apparues chacunes avec ces codes et ces particularités. Les danses urbaines sont nées dans la rue donc dans une certaine misère ce qui aide à comprendre l'agressivité présente à certains moment. Internet dans la diffusion par vidéo à joué un rôle essentiel pour faire connaitre ces danses la. Je n'aì pas eu de préférence donc je parlerais du krump que j'ai trouvé très intéressant. Le fait d'évacuer son agressivité et donc transformer son énergie négative en énergie positive est très bien pensé. S'exprimer avec son corps quand on a du mal a parler fais beaucoup de bien et pouvoir atteindre cette fameuse "transe" dont ils parlent tous doit être fabuleux. J'aì aussi été particulièrement touchée par le flexing et particulièrement Lil BUck qui reprend magnifiquement bien la mort du cygne avec une gestuelle vraiment intéressante et une interprétation touchante. Contrairement à nous, ils n'ont pas de formation professionnel mais la richesse d'en leur pas n'est pans moindre et leur lâché prise fais envie. Se sont des autodidactes et ils forment tous des communautés qui s'entraident. Le break dance montre aussi une agressivité lors de battles violentes avec des couteaux. Le but étant d'arracher le' tee shirt de l'adversaire. Pour finir je dirais que cette ouverture était particulièrement intéressante merci. Emma

[jeanne verdier]

Grâce à ces trois séances consacrées aux danses urbaines des années 70 à aujourd’hui, j’ai pu accéder à une perception plus complète de la danse Hip-Hop que j’avais d’abord découverte en assistant à des spectacles des Pokemon Crew et en participant à des master class. J’ai ainsi appris quelle était l’origine de la danse Hip-Hop : une danse contestataire créée de manière autodidacte dans la rue, pour échapper à la violence, et qui se transmet par mimétisme. La gestuelle est très codifiée et très physique avec une grande importance accordée à la virtuosité et à la prouesse technique.

Le Hip-Hop a très vite évolué à travers plusieurs styles comme la Break dance , le Smurf, le Locking , le Boogaloo style , le Popping… et a conquis tous les pays grâce aux émissions télé puis à internet. Depuis les années 90, le Hip-Hop est reconnu comme une forme artistique à part entière et a fait son entrée dans les salles de spectacles grâce notamment à Mourad Merzouki et Kader Attou. Le Hip-Hop est devenu une source d’inspiration pour de nombreux chorégraphes contemporains (Aboo Lagraa, Sidi Larbi Cherkaoui, José Montalvo).

Le style qui m’a le plus impressionnée est le Krump, cette danse puissante créée par Tight Eyez ou Big Mijo et qui prend ses racines dans les émeutes raciales à Los Angeles, fin 1990. Les Noirs, interdits de manifestations, développent le Krump, comme un exutoire à la violence : ils miment l’affrontement et la violence par des mouvements saccadés et sophistiqués sans jamais porter le coup. Le corps semble prendre possession de l’esprit jusqu’à un état de transe très impressionnant. A ce sujet, j’ai découvert le travail du cinéaste Clément Cogitore qui a réuni et filmé sur scène une rencontre étonnante entre des danseurs de Krump et la musique de Jean Philippe Rameau, les Indes galantes (filmé en 2017 pour la 3ème Scène de la plateforme numérique de l’Opéra de Paris). J’ai été fascinée par le mélange d’improvisation et de chorégraphies préparées, et par l’implication totale des danseurs.

Ces trois cours m’ont permis d’appréhender l’enjeu de ces danses urbaines qui détournent la violence à des fins artistiques. Et il me semble possible à titre personnel de m'inspirer de cette esthétique en me servant par exemple d’un sentiment de colère ou d’injustice pour nourrir mon travail de recherche du mouvement et ma danse.

[Hélène]

J'ai beaucoup aimé étudier le thème de la danse urbaine en explorant tout type de gestuelle comme celle de l'hip-hop et du voguing ou encore celle du jumstyle. Ce qui m'a le plus marqué c'est la rapidité des pieds en position debout puis accroupie au sol. On a pu découvrir des mouvements acrobatiques et circulaires dans l'espace ainsi qu'un encrage au sol permanent. Le break est inspiré du Rocking qui reflète les danses sociales. Cette danse montre le milieu défavorisé des danseurs et de leurs conditions de vie. Ils obtiennent un mode d'expression qui leur permet de centraliser leur énergie sur une pratique artistique, sportive, physique et mentale. Plus tard le Breaking sera l'une des danses les plus compétitives. Les danseurs s’imprègnent d'une gestuelle pas commune aux autres. Leur différence fait leur style. Pourtant, malgré ce détachement de leur monde à celui de l'académisme ou du moderne, nous retrouverons l'émotion partagée et le relâchement du mouvement. A la suite des séances, nous avons pu aussi découvrir la danse du jumpstyle une danse qui se concentre surtout sur une combinaison de bonds. J'ai beaucoup apprécié le fait que les danseurs sautent d'un pied à l'autre en synchronisation avec la musique. La cohésion du groupe qui peut même les emmener dans des instants de trans, m'a impressionné. A travers la musique de la techno et de l'électro, ces artistes ont pu symboliser leur puissance dans le dynamisme rapide des bras et des jambes tout en ayant une parfaite coordination.

[Hélène]

J'ai beaucoup aimé étudier le thème de la danse urbaine en explorant tout type de gestuelle comme celle de l'hip-hop et du voguing ou encore celle du jumstyle. Ce qui m'a le plus marqué c'est la rapidité des pieds en position debout puis accroupie au sol. On a pu découvrir des mouvements acrobatiques et circulaires dans l'espace ainsi qu'un encrage au sol permanent. Le break est inspiré du Rocking qui reflète les danses sociales. Cette danse montre le milieu défavorisé des danseurs et de leurs conditions de vie. Ils obtiennent un mode d'expression qui leur permet de centraliser leur énergie sur une pratique artistique, sportive, physique et mentale. Plus tard le Breaking sera l'une des danses les plus compétitives. Les danseurs s’imprègnent d'une gestuelle pas commune aux autres. Leur différence fait leur style. Pourtant, malgré ce détachement de leur monde à celui de l'académisme ou du moderne, nous retrouverons l'émotion partagée et le relâchement du mouvement. A la suite des séances, nous avons pu aussi découvrir la danse du jumpstyle une danse qui se concentre surtout sur une combinaison de bonds. J'ai beaucoup apprécié le fait que les danseurs sautent d'un pied à l'autre en synchronisation avec la musique. La cohésion du groupe qui peut même les emmener dans des instants de trans, m'a impressionné. A travers la musique de la techno et de l'électro, ces artistes ont pu symboliser leur puissance dans le dynamisme rapide des bras et des jambes tout en ayant une parfaite coordination.

[Lisa]

Je ne connaissais pas l’existence de tous ces styles de danses urbaines.

Il y a 2 styles qui m’ont particulièrement marqué: le Voguing, ce mélange des différents arts et la diversité de cette communauté m’ont impressionné d’avantage grâce à vos cours. Effectivement, ce mix de l’univers du maquillage, du théâtre, de la mode et de la danse font une très bonne alchimie. Ce qui m’a intéressé dans ce style de danse est l’effet joyeux qu’il procure, ce mouvement entraînant qui donne envie de danser.

Il y a aussi le Krump, qui m’a fait réaliser qu’il faut savoir sortir de sa zone de confort et prendre du plaisir à danser.

Cet état de transe, visible sur les quelques extraits vidéo regardé pendant le cours, est assez surprenant et étonnant par rapport à l’effort physique. Cet état d’esprit physique et mental de ce style de danse de rue montre que l’art dansé implique toute son âme lors d’une simple chorégraphie dansée.