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Les élèves font leur histoire (de la danse)
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18 mars 2021

A rendre pour le 9 Avril.

Pour ce dernier devoir de l'année en Histoire de la danse, je vous propose de vous mettre dans la peau d'un journaliste qui, ce mercredi 17, lors de notre dernier cours, aurait assisté à un "plateau" danse où ont défilé plusieurs chorégraphes qui ont présenté soit des extraits de leur spectacle, soit une pièce entière (comme Ohad Naharin, avec Echad mi yodea). A vous donc, tel un journaliste, de rédiger un article dans lequel vous faites part du ou des spectacles qui vous ont particulièrement marqué, en donnant quelques éléments descriptifs et en expliquant votre choix.

Pour étoffer votre article d'informations relatives aux chorégraphes choisis, vous pouvez consulter www.numeridanse.tv, que je vous invite d'ailleurs à consulter abondamment  (cf lien dans le post ci-dessous)

Au plaisir de lire vos papiers de futurs journalistes.

Et voici un lien sur Ohad Naharin, Mister Gaga.

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Commentaires
A
Ce vendredi 17 mars 2021 a eu lieu un événement dansé auquel j’ai eu la chance d’assister. Plusieurs chorégraphes du monde entier ont présenter un extrait d’œuvre, ou une œuvre complète, de leur répertoire. Les propositions artistiques étaient multiples et très diversifiées : des chorégraphes israéliens Ohad Naharin et Hofesh Scheechter, au chorégraphe français Mourad Merzouki, en passant par le chorégraphe algérien Heddy Maalem, et bien d’autre encore. <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Parmi ce riche répertoire, une œuvre a particulièrement attirée mon attention et je tenais à vous la partager. La chorégraphie concernée est intitulée « Les Indes Galantes » chorégraphié par Bintou Dembélé. Cette œuvre est si intense qu’elle a monopolisé toutes mes pensées durant plusieurs jours. Je reviens donc aujourd’hui vers vous pour faire part de ce qui m’a interpellé dans cette danse.<br /> <br /> <br /> <br /> Tout d’abord, j’ai été fasciné par le mélange de culture qu’elle présente. En effet, sur la puissante musique de Rameau « Les Indes Galantes » se mélange de la danse de rue : le kurmp. Ce mixte entre ces deux culture, l’une auparavant réservée à l’élite, et l’autre à une population beaucoup plus modeste fait explosion. C’est ce qui, selon moi, donne autant de force, d’intensité et de richesse à cette œuvre.<br /> <br /> <br /> <br /> Cette pièce m’a également beaucoup touchée par le message qu’elle véhicule. Cette violence qui est extériorisée à travers ces corps en mouvements offre beaucoup d’émotions. Ce sont ici aux clichés, aux préjugés, aux stéréotypes que l’on fait violence. C’est l’idée de dire «non» à toutes les mentalités de notre société. C’est l’idée de montrer qu’on est là et qu’on ne changera pas pour se fondre dans la masse. Ces mouvements de bras cherchent à se libérer des chaînes de la société.<br /> <br /> <br /> <br /> La disposition dans l’espace en forme de cercle rassemble les danseurs dans un groupe lié et solidaire. Les cris qui superposent la musique montrent un esprit d’équipe et de collectivité. Ces éléments qui témoignent d’une complicité entre les danseurs m’ont donné des frissons. <br /> <br /> <br /> <br /> Plus que de la danse, on voit naître la théâtralité des visage qui, les uns plus que les autres, cherchent à impressionner l’adversaire. Cette pièce, pleine de vivacité et forte en émotions qu’elle parvient à transmettre, m’a bouleversée.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Malheureusement, les conditions sanitaires ne nous permettent pas de tous assister à des spectacles si époustouflants. Je vous invite tout de même à regarder sur internet cette pièce qui, même à travers l’écran, nous impacte fortement.<br /> <br /> Les spectacles manquent aujourd’hui à notre quotidien et j’espère que nous pourrons rapidement nous retrouver, afin de profiter ensemble des bonheurs artistiques.
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C
Ce mercredi 17 février j'ai eu le chance d'assister à une représentation des plus incroyables. En effet, à la maison de la danse, dans le cadre d'un "plateau" danse où ont défilé plusieurs chorégraphes qui ont présenté des extraits de leur spectacle, j'ai eu le bonheur de découvrir l'oeuvre "Pixel".<br /> <br /> Cette agréable association entre la danse hip hop et la vidéo interractive est une chorégraphie de Mourad Merzouki. Son inspiration est née suite à sa rencontre avec les deux artistes numériques; Adrien Mondot et Claire Bardainne. Tous les trois, ont réussi à faire dialoguer le monde virtuel et la danse, si bien que cette pièce à retenu toute mon attention. <br /> <br /> Le plateau est rempli de centaines de petite boules, de petite paillettes, de luciol qui sont emportés par le mouvement de la danse. Chaque geste est mis en valeur par sa répercussion dans ce monde. Au fil de la chorégraphie les pixels se métamorphosent et on peut y voir de la neige, de la pluie, des océans. Mourad Merzouki a su jouer la danse et en a fait un spectacle merveilleux. Il a su s'adapter au monde d'aujourd'hui et a su utiliser intelligemment les nouvels technologie.<br /> <br /> Je vous conseil avec beaucoup d'enthousiasme cette pièce, mes chers lecteurs, qui va faire rêver petits et grands. <br /> <br /> <br /> <br /> Camille SAVARY
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M
Mon travail à été envoyé par mail
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L
MELANGE DES ARTS POUR LA PROCHAINE SAISON DE L'OPERA !<br /> <br /> <br /> <br /> Ce mercredi 17 février j’ai eu l’honneur d’assister à un magnifique plateau danse avec la présentation d’une partie de la saison prochaine de l’Opéra de Saint-Etienne. Aujourd’hui je vais vous décrire un des spectacles qui nous a été présenté : "Pixel". Cette pièce témoigne de la fabuleuse rencontre entre la chorégraphie de Mourad Merzouki et les effets visuels d’Adrien M. et Claire B.. Mourad Merzouki, directeur de la compagnie Käfig et actuel directeur du Centre Chorégraphique de Créteil, amène le hip hop, danse de rue sur scène en lui redonnant tout l’éclat qui lui a souvent été enlevé par les critiques. <br /> <br /> Pendant plus d’une heure, une poignée de danseurs voyagent sur une scène gorgée d’illusions où l’espace est changeant, les forçant à s’adapter. Le spectateur perd ses repères de temps et d’espace face à ces imprévisibles projections graphiques. <br /> <br /> La beauté de l’œuvre réside dans la connexion entre mouvement et image : la chorégraphie joue avec les ambiances et émotions délivrés par l’espace (insécurité, danger ou bien fascination) et à contrario les effets sont changeant sous l’effet du mouvement. De plus, la musique d’Armand Amar créer des ambiances magnétiques rendant la connexion entre les arts encore plus importante. La très belle pluridisciplinarité au sein de la troupe offre une belle palette artistique : break dance, contorsion, danse avec un cerceau ou des rollers ! Si l’art, quel qu’il soit a une force de poésie et de message, l’alliance de plusieurs, comme montrée dans "Pixel", ne peut que renforcer le sentiment procuré au spectateur. <br /> <br /> Cette merveilleuse pièce poétique, je la conseille aux petits et grands qui souhaitent se plonger dans un univers tout aussi irréel que rêveur : sautant dans la neige, évitant une pluie diluvienne ou se réfugiant sur une barque au milieu de l’océan, toutes les interprétations des mouvements des danseurs sont possibles. <br /> <br /> <br /> <br /> Les autres spectacles de la saison prochaine vous seront présentés dans nos prochains numéros. <br /> <br /> <br /> <br /> Louise THIRIET
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M
C’est une pièce très mystérieuse que nous livre le chorégraphe Ohad Naharin , directeur de la Batsheva Dance Company de Tel Aviv dans sa pièce Echad mi Yodea. Des silhouettes dans l’ombre, des costumes tous semblables les uns aux autres qui rendent les danseurs méconnaissables, des corps alignés sur des chaises… Et pourtant c’est ce mystère qui rend cette pièce si incontournable, presque hypnotique. Quand les danseurs se lèvent et chantent tous en cœur le chant hébreu pourtant incompréhensible quand on ne connaît pas la langue, cela vous envahit et vous prend aux entrailles. En seulement 7 minutes, Ohad Naharin arrive à vous émouvoir, à vous toucher en plein cœur. C’est cette émotion poignante que j’ai ressenti en voyant la pièce. La chorégraphie, met en scène des mouvements répétés et accumulés rendant la phrase chorégraphique mais aussi l'intention de plus en plus longues et de plus en plus fortes. L’émotion vive présente dans chaque mouvement, chargé de sens et dansé simultanément par l’ensemble des interprètes nous arrive à nous, public, de façon tellement forte que l’on se sent transporté. La chute du dernier danseur, ou le saut sur la chaise d’un autre en contrepoint montre la singularité de chaque danseur qui sort du groupe, comme s’il avait quelque chose à nous exprimer. Cette pièce m’a émue, m’a touché pas seulement pour la chorégraphie mais pour cette émotion qui nous saisit du début à la fin. Cette fin d’ailleurs, qui symbolise la libération par le déchirement des costumes qui sont lancés au centre de la scène fait monter encore cette tension, présente tout au long de la pièce. On se sent à la fois libéré, comme les danseurs le sont de leurs costumes, mais d’un autre côté, la tension encore présente donne l’impression que la colère, l’émotion est à son paroxysme. La posture finale est le point d’exclamation de cette pièce les danseurs debout, éreintés, dans leurs sous-vêtements assènent les derniers mots d’un verset hébreu. Cette image finale forte nous reste en tête longtemps, on se remet difficilement de cette pièce d’Ohad Naharin qui nous emporte, nous submerge et nous laisse une émotion indescriptible. Chers lecteurs, passionnés de danse, je ne peux que vous conseiller de voir cette pièce incontournable de la danse actuelle. En vous remerciant de votre lecture et vous souhaitant une agréable journée dansée !
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