Notre première séance portait sur "Le Sacre du printemps" et ses nombreuses "versions". Nous en avons vus plusieurs. Pour ce devoir, je vous invite à faire une recherche (documents + vidéo )sur une version d'un chorégraphe que nous n'avons pas vue et tenter de percer "l'enjeu" de cette version, ce qu'elle porte du chorégraphe qui fait ainsi "son sacre".
L'idée de ce travail est, dans la mesure du possible, de trouver une vidéo ou un extrait, complété d'éléments descriptifs que vous aurez pu trouver par ailleurs, pour faire part de ce que vous "ressentez" ou de ce que vous "percevez" de cette version, en le faisant avec votre subjectivité, votre point de vue, votre expérience de danse.
Le devoir est à rendre sous la forme de "commentaire" à ce post, avant le 5 janvier 2022.
Pour cela il a décidé de travailler comme à son habitude très proche de la musique.
La musique n'est pas un support de la danse mais elle devient elle même mouvements, corps, espace.
En analysant la partition et le livret d'origine de la pièce il a retenu l'idée d'impermanence de la vie mais aussi de cyclicité de toute chose.Le début et la fin se réponds sans cesse. La cyclicité c'est à dire le début et la fin d'une chose mais qui peut revenir en permanence. Le début et la fin d'un mouvement, d'une respiration, d'une note de musique, d'un son, d'un espace mais aussi d'une vie.
Dans cette version du sacre le chorégraphe ne veut pas raconter l'histoire de la vie et de la mort, c'est l'espace, le temps et la musique en eux même qui disent quelque chose qui mettent en scène le temps insaisissable, fugace qui ne fait que se dérouler.
Les danseurs sont tous habillés de manière différente, leur danse aussi est différente, pourtant on peut voir tout de suite qu'ils appartiennent à la même chose. Ils appartiennent à la même humanité, ils sont soumis au même lois de la nature qui leur impose la vie puis la mort. Ils sont tous en permanence sur la lisière entre la vie et la mort. Et cette appartenance à la même cyclicité, le chorégraphe nous le rappelle grâce à leurs maquillages bleus qui les unit.
"Le Sacre nous invite à mesurer la précieuse valeur de nos existences, reliées les unes aux autres par une synchronie de souffles qui ne s’épuise jamais." Louis Barreau chorégraphe
https://www.youtube.com/watch?v=THEZ99dOVh8