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Les élèves font leur histoire (de la danse)
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28 mars 2022

Devoir pour le 13 Avril 2022 - Cours Danse contemporaine africaine

imagequdusDécrivez une, deux ou trois choses que vous avez découvert à propos de la création chorégraphique contemporaine en Afrique (que ce soit de son histoire, de ses artistes, de ses singularités…).

De quoi cette ou ces découvertes ont enrichi votre regard sur votre art, la danse, et votre pratique.

 

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Commentaires
M
Au cours de ces deux séances sur la danse contemporaine en Afrique, mes connaissances sur l’évolution de la danse au sein de ce continent se sont approfondis!<br /> <br /> C’est dans les années 1950, suite à la seconde guerre mondiale, que les colonisateurs européens quittent l’Afrique. Les artistes chorégraphes peuvent donc laisser libre cours à leur créativité en ayant un regard différent sur les danses européennes, déjà bien développées. <br /> <br /> A travers le monde, on découvre la naissance de la danse contemporaine ainsi que les influences d’un pays sur un autre; en revanche, on ne connaît de l’Afrique seulement des danses traditionnelles. C’est avec Keita Fodeba qu’émerge la danse en scène: il crée une troupe incluant danseurs, chanteurs et acrobates, en 1950. À partir de là, des compagnies se développent à travers le continent. <br /> <br /> Je trouve très intéressant de constater que le développement de la danse dans le monde a été directement impacté par les événements marquants de l’histoire (2nd guerre mondiale, colonisation…) ; par exemple, en 1990, alors que la danse contemporaine s’essouffle en Europe, elle continue de se développer et d’évoluer en Afrique.<br /> <br /> Nous avons mentionné le nom de nombreux chorégraphes, mais je retiendrais surtout celui de Germaine Acogny car j’ai beaucoup aimé son approche de la danse contemporaine. J’ai re-visioné certains extraits d’interview et ce j’ai apprécié chez elle, c’est qu’elle ne se défait pas de son passé cultuel mais s’inspire essentiellement des danses patrimoniales et traditionnelles de son pays. Au cours de sa carrière, elle a eu un lien avec Maurice Béjart: en 1977, il ouvre l’école « Mudra Afrique » et en confie la direction a G.Acogny; elle va y développer la technique Acogny dans les années 1980.<br /> <br /> Comme je l’ai écrit plus haut, j’ai beaucoup aimé travailler ce sujet. En effet, nous abordons assez peu la danse Africaine ainsi que son évolution. Ces séances m’ont donné envie de m’intéresser plus à cette danse contemporaine en Afrique !
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M
L'émergence de la danse contemporaine africaine.<br /> <br /> <br /> <br /> Née et se développe en Afrique cette pratique est issue de la danse jazz et du hip-hop.<br /> <br /> Elle influence énormément de continants et inspire bons nombres de chorégraphes comme Vincent Mantsoe et Grégory Maqoma.<br /> <br /> <br /> <br /> Suite à la 2e guerre mondiale, c'est environ en 1950 que l'Afrique devient indépendante ce qui laisse apparaître dans les Ballets cette stylistique à dimension politique.<br /> <br /> L'état africain organise avec une forte volonté politique des manifestations culturelles internationales depuis leur indépendance pour s'imposer.<br /> <br /> Le mouvement actuel est né et c'est développé à partir d'une forte "impulsion" de l'Occident, principalement à travers les structures de la coopération française décidées à lancer sur le marché international une danse contemporaine d’Afrique par le programme "Afrique en créations", lancé au début des années 1990 par l’Agence française d’action artistique qui est devenue CulturesFrance puis Institut français. <br /> <br /> Ils obtent pour les échanges, pour la formation comme pour la création, à travers des ateliers de sensibilisation, des stages animés par des chorégraphes comme Mathilde Monnier qui celle-ci créer une pièce en 1993 qui s'appelle "Pour Antigène" avec une distribution mi-française, mi-africaine qui avait pour but de se détacher de l'influence Européenne française.<br /> <br /> <br /> <br /> Cette danse cherche à montrer en général la finesse du mouvement comme les rebonds et la relation entre les jambes qui travaillent et le haut du corps qui reste placé sans à coup.<br /> <br /> <br /> <br /> J'ai essayé de faire des recherches car je n'ai pu assister qu'une seule fois au cours de ce chapitre je voulais découvrir cette pratique qui m'a beaucoup plus et qui serait une esthétique qui m'intéresserait énormément de part le relâché, la souplesse et le rythme qu'instaure cette danse<br /> <br /> <br /> <br /> Mathis Bordarier
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R
La danse contemporaine africaine<br /> <br /> <br /> <br /> Durant ces cours, j’ai appris beaucoup de choses sur la danse contemporaine africaine, tout d'abord : différencier la danse afro-contemporaine, qui est issue de la danse traditionnelle africaine, de la danse contemporaine africaine, qui est née l'appropriation de la danse contemporaine par les africains.<br /> <br /> <br /> <br /> Ensuite, de la grande influence des français dans l’émergence de la danse contemporaine sur le continent africains. Par exemple, le Centre de développement chorégraphique, surnommé “La Termitière” crée en 2006 à Ouagadougou fondé par Mathilde Monier, une française est l’une des plus importante école de danse contemporaine d’Afrique. Ainsi que par la création d’un festival de rencontre chorégraphique dans toute l’Afrique avec des organisateurs français qui sera ensuite dirigé exclusivement par des africains et prendra le nom de Biennal de la danse en Afrique. <br /> <br /> <br /> <br /> J’ai également découvert des noms tel que celui de la “mère” de la danse contemporaine africaine : Germaine Acogny et les meilleurs amis nés à Johannesburg , Vincent Mantsoené en 1971, on a vu une extrait de l’une de ces pièces : Speaking with tongs ; et Gregory Maquoma en 1973 qui à créé la compagnie via Katlehong et on a vu l'extrait de via Kanana, Exit/Existe et beautiful me. J’ai adoré ces œuvres car je les trouve très puissantes, franche, elles nous transportent par leur énergie débordante. Et Seydou Boro qui est une référence pour son imitation dansé du cheval. <br /> <br /> <br /> <br /> Merci beaucoup pour ses séances très instructives. <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> ROSALIE<br /> <br /> MAYET
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I
L’Histoire est le trace d’une époque, de ses habitudes, de ses mœurs, de son mode de pensée et de son fonctionnement. Le Larousse en donne la définition suivante : Mémoire que la postérité conserve des faits et des personnages du passé, sorte de jugement qui semble découler de cette sélection. La lecture que nous avons de l’Histoire est forcément différente en fonction de la société dans laquelle nous vivons, comme le dit le Larousse, il y a une forme de jugement qui semble émerger de ce que l’on retient ou non, de ce que l’on enseigne, transmet, et de ce qu’on laisse de côté. L’Histoire de la danse contemporaine africaine fait partie de ce passé qui nous est moins familier mais dont les actrices et acteurs de sa richesse sont nombreuses, nombreux.<br /> <br /> Dans ces deux cours de deux heures en tout, nous avons eu un aperçu rapide mais concret de l’Histoire de la danse contemporaine africaine, des chorégraphes et artistes qui ont marqué leur époque et dont les noms sont une inspirations pour nombre de danseurs, danseuses et acteurs, actrices du monde de la danse contemporaine actuel. De Germaine Acogny à Gregory Maqoma, j’ai découvert de nouveaux artistes, de l’influences française à la volonté d’indépendance culturelle africaine j’ai découvert de nouveaux éléments historique, de Via Kanana à Daddy, I've seen this piece six times before and I still don't know why they're hurting each other, j’ai découvert de nouveaux horizons.<br /> <br /> La danse contemporaine africaine est riche et pleine de propositions intéressantes, j’ai découvert une manière de chorégraphier qui a la volonté de produire un art qui se défait du néo-colonialisme occidental dont le rôle est tout de même ambigu. Pour prendre l’exemple de la France, son rôle dans la politique culturelle de la danse contemporaine africaine à permis le développement de cette dernière dont l’influence et l’importance sont de plus en plus fortes aujourd’hui. Cette implication française a permis aux festivals de danse contemporaine africains de se développer et aux formations professionnelles de se construire et de gagner en envergure (je pense notamment à Maurice Béjart et l’ouverture de Moudra au Sénégal), en revanche, cette politique se drape d’un voile plus sombre lorsqu’il s’agit d’analyser les mécanismes sociaux et historiques des actions françaises. La France à en effet été un pays colonisateur, notamment en Afrique et aujourd’hui encore le questionnement sur le néo-colonialisme occidental fait débat au sein de la sphère public, car dès lors que la France se place comme un « sauveur » en introduisant en Afrique un schéma culturel qui lui est propre, des questions se posent sur la rôle de nos société dans leur rapport aux autres société. Quel peut être notre degré d’implication dans la politique culturelle d’un pays avec lequel notre passé historique est marqué par une volonté démagogique, raciste ainsi une idée (totalement illusoire) de surpuissance et de supériorité européenne.<br /> <br /> Le cours interroge directement sur l’art dans son contexte. Est-il envisageable pour un.e artiste de se détacher de son identité culturelle pour questionner l’Humain autrement que dans son rapport à la société à laquelle elle.il est elle.lui-même rattaché(e). Je ne peux m’empêcher de penser à des chorégraphe comme Hofesh Shechter ou Ohad Naharin qui sont originaires du même pays mais dont leur relation avec celui-ci est très différente et dont leur travail n’est jamais questionné de la même façon.<br /> <br /> Ce cours sur la danse contemporaine africaine, au-delà des découvertes artistiques, m’a amené à me questionner sur notre vision personnelle de l’art, car notre regard n’est pas orienté seulement par notre sensibilité d’humain mais par notre construction sociale et politique. Je me suis interrogé sur quel spectateur je suis, au-delà de ce que j’aime. Quel que soit notre place dans une société, même en tant qu’artiste (surtout en tant qu’artiste), il faut se confronter à sa vision de l’art et de quelle manière elle se crée. Aujourd’hui, nous sommes tous spectateurs, et construire son regard est un processus long et en constante évolution, réaliser le spectateur que nous sommes c’est une condition inévitable dans l’établissement de notre rapport à nous même et de notre relation au monde.
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P
Le dernier cours sur la danse contemporaine africaine m'a permis de découvrir et d'apprendre beaucoup de choses sur ce thème que je n'avais jamais abordé. <br /> <br /> <br /> <br /> L'émergence de la danse contemporaine en Afrique a particulièrement attiré mon attention. En effet, on se rend compte du rôle de la France dans le développement de la danse contemporaine sur le continent Africain. A partir de 1990, des chorégraphes comme Mathilde Monier ont initié ce mouvement en faisant danser des interprètes africains dans leurs créations. <br /> <br /> <br /> <br /> De plus, c'est encore la France qui, en 1992, fonde l'association "Afrique en Création", soutenu par le ministère de la coopération. Cela va permettre de créer les Rencontres de la création chorégraphiques Africaine. Pendant près de 25 ans ces rencontres sont organisées en grande partie par la France. L'impulsion est européenne... Ce n'est qu'en 2016 que le projet est repensé comme un festival organisé par les Africains. <br /> <br /> La France a joué un grand rôle dans le développement de la danse contemporaine africaine. Rôle que l'on peut caractérisé d'ambivalent dans la mesure où notre pays était colonialiste....<br /> <br /> <br /> <br /> Ainsi, je me questionne après avoir appris cela : l'Afrique aurait-elle développé la danse contemporaine sans l'aide de l'Europe ou serait-elle restée confinée à la danse traditionnelle ?<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Ces découvertes sur l'histoire de la danse en Afrique ont enrichi mon regard sur l'art. Je me rends comte de l'influence de la politique dans le développement artistique des pays. L'Histoire a un très fort impact sur la création chorégraphique.
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